Réfléchir pour mieux agir : Rapport du colloque tenu à Montréal, les 21 et 22 novembre 2008
Rosalie Ndejuru, Directrice générale du Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF)
(Visionner la vidéo : Discours de Rosalie Ndejuru)
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue de nouveau à l'ouverture d'un colloque pour le réseau, pour la communauté de la recherche.
Lorsque nous nous sommes quittés au mois d'avril dernier, vous avez souhaité que les échanges continuent. Ils ont continué. Vous avez répondu nombreuses et nombreux à la consultation de cet été et vous voici de nouveau avec nous ce matin.
Je suis heureuse de voir que vous tenez à ce réseau. Nous aussi, nous y tenons.
Cela fait maintenant plus de quatre ans que le CDÉACF travaille de pair avec la Fédération canadienne pour l'alphabétisation en français pour favoriser la recherche en français, et aujourd'hui nous faisons ensemble deux pas de géant. Le premier, vous le connaissez, ce sera la création du réseau. Mais le deuxième pas que nous franchissons aujourd'hui me tient à cœur tout autant. Cet après-midi, le réseau de la recherche tiendra une première conférence-débat et cet événement est organisé conjointement avec COMPAS, le répertoire de la recherche et des chercheur(e)s en alphabétisation et en éducation et formation des adultes.
Depuis le début du projet COMPAS et depuis le début du projet de la communauté de la recherche, nous savions deux choses. La première, c'est que si nous souhaitions que la recherche sur l'alphabétisation, l'alphabétisme et les littératies en français au Canada se développe et prenne toute sa place, il fallait qu'elle soit vue, qu'elle soit connue et reconnue. Quelqu'un devait consentir un effort soutenu pour collecter, diffuser, promouvoir et rendre accessible ces savoirs et ces savoir-faire. Cela tombe bien ; c'est la mission et aussi la force du CDÉACF! Diffuser, promouvoir et rendre accessible la recherche en français au Canada et les chercheur(e)s qui la font, c'est la fonction du nouveau site et répertoire, COMPAS.
Mais un site Web et un bulletin, aussi beaux soient-ils, ne sont que des outils. Il faut que la communauté soit au rendez-vous. Et c'est cela, la deuxième chose que nous savions. Qu'un réseau de recherche, c'est plus que du virtuel. Voilà pourquoi, depuis le début de ce projet, le CDÉACF a mis COMPAS, ses coordonnatrices et son comité, à la disposition de la communauté de la recherche. Nous voulions un réseau qui mobilise et qui engage les gens, oui, mais aussi leurs savoirs, leurs connaissances.
Cet événement me fait donc doublement plaisir! Aujourd'hui nous verrons naître le réseau et nous participerons en même temps au premier événement de COMPAS. Ce soir nous lèverons nos verres, et il est certain que je souhaiterai longue vie à la communauté de la recherche, à COMPAS, et au partenariat de la FCAF et du CDÉACF.