Un sondage révèle que les employeurs canadiens ont de la difficulté à trouver les meilleurs talents

Un sondage révèle que les employeurs canadiens ont de la difficulté à trouver les meilleurs talents

Selon le plus récent sondage Workmonitor mondial de Randstad Canada, de nombreux employeurs canadiens ont de la difficulté à trouver les meilleurs talents en raison du manque grandissant de main-d'œuvre.

TORONTO, le 3 oct. 2012 /CNW Telbec/ - Alors que le pays est toujours aux prises avec la question de la pénurie de main-d'œuvre dans les secteurs clés de l'économie, Randstad Canada décrit la pénurie grandissante de travailleurs qualifiés comme critique, et prédit un manque de travailleurs dans les industries de la fabrication, de l'automatisation, de l'énergie et services publics. Les résultats du plus récent sondage Workmonitor mondial de Randstad Canada, qui a interrogé des employés de 32 pays, révèlent que les entreprises canadiennes affirment avoir beaucoup de difficulté à trouver les travailleurs dont ils ont besoin en raison de l'augmentation de la pénurie de main-d'œuvre.

Jan Hein Bax, président de Randstad Canada, affirme que de nombreuses entreprises n'arrivent tout simplement pas à trouver des travailleurs qualifiés qui répondent à leurs besoins précis. « Le changement démographique en raison des départs à la retraite, le manque de plus en plus important de travailleurs compétents et l'écart grandissant entre les compétences recherchées et celles disponibles sur le marché ont entraîné une crise », explique-t-il.

Selon les répondants du sondage, deux tiers (66 %) des employeurs canadiens ont de la difficulté à trouver les bonnes personnes pour combler des emplois particuliers. De plus, 58 % des répondants croient que les employeurs canadiens peinent à trouver des candidats hautement qualifiés. Également, 55 % des employés canadiens disent qu'ils s'attendent à une pénurie de travailleurs hautement qualifiés au cours des trois prochaines années. Près de la moitié des répondants canadiens s'attendent à voir une pénurie d'employés dans des emplois particuliers.

Le manque de travailleurs qualifiés a une incidence sur plusieurs secteurs, régions et employeurs canadiens, déclare M. Bax. « D'après nos chiffres internes, Randstad Canada a constaté une pénurie dans les industries de la fabrication, de l'automatisation, de l'énergie et services publics cette année », poursuit-il. « Au sein de ces trois industries, la région du Grand Toronto, Montréal et Calgary ont éprouvé de la difficulté à trouver des talents dans le domaine de l'ingénierie. En ce qui a trait aux rôles, les dessinateurs, les ingénieurs mécaniques et les concepteurs mécaniques sont les postes les plus difficiles à pourvoir dans les régions et les industries susmentionnées », ajoute M. Bax.

« L'industrie des métiers spécialisés en ressent également les effets », ajoute M. Bax. « Au Québec en particulier, nous constatons une demande importante de machinistes, d'électromécaniciens, de mécaniciens industriels, de soudeurs et de superviseurs en gestion industrielle. »

La pénurie de main-d'œuvre est un véritable enjeu partout dans le monde. D'après les résultats du sondage Workmonitor, près de 60 % des répondants affirment que les employeurs ont de la difficulté à trouver la bonne personne, en particulier au Brésil, où 71 % des employeurs peine à dénicher le talent qu'il leur faut.

De même, près de la moitié des employeurs dans le monde ont de la difficulté à trouver des travailleurs qualifiés. Le problème est moins présent en Grèce, en Italie, en Espagne et au Danemark, où environ un tiers des employeurs ont ce problème. À l'échelle mondiale, 47 % des employés s'attendent à une pénurie de travailleurs hautement qualifiés au cours des 3 prochaines années, en particulier à Hong Kong (67 %), en Chine et en Inde (65 %). Par contre, la République tchèque (34 %), les Pays-Bas et le Danemark (33 %) détiennent la plus faible proportion d'employés qui s'attendent à une pénurie de travailleurs qualifiés.

Selon M. Bax, la pénurie de main-d'œuvre est l'un des plus importants problèmes du monde du travail. « Afin de pallier le manque de compétences essentielles, nous devons encourager l'apprentissage continu, et les employeurs doivent investir davantage dans leur effectif », conclut-il. « Nous devons aborder cette question afin d'améliorer la productivité de notre effectif. »