;La domination masculine dans la direction des institutions d’éducation est un phénomène mondial (Bangkok UNESO, 2010;; Kagoda and Sperandio 2009). Bien qu’il y ait maintenant une masse critique de femmes qui ont les qualifications pour être à la direction d’écoles primaires et secondaires, très peu sont tentées de postuler à des postes d’autorité. Au niveau universitaire, les postes académiques et administratifs supérieurs sont dominés par les hommes. Dans les années 1990, le Gouvernement ougandais a introduit des politiques de discrimination positive pour stimuler la présence des femmes à la direction de l’éducation. Celles-ci comprenaient : le Livre blanc du Gouvernement sur l’éducation, la Constitution ougandaise de 1995, les 1,5 points accordés aux filles à l’entrée de l’université, les politiques de développement des institutions supérieures, l’introduction de programmes du soir dans les universités publiques, la mise en route de programmes à distance et beaucoup d’autres. Ces politiques avaient aussi pour but d’arriver à la parité entre les genres dans l’éducation, qui a presque été atteinte. Cependant, elle ne s’est pas traduite en une parité entre les genres dans la direction de l’éducation. Les causes principales de ce déséquilibre sont la domination des hommes dans les agences de recrutement, les limites que les femmes s’imposent à elles-mêmes, leur peur des responsabilités et leur manque d’estime de soi. Parmi les recommandations, on peut citer l’inclusion de cours sur le genre dans la formation préalable des enseignants et dans tous les cours universitaires, un mentorat pour les hommes et les femmes, encourager les femmes à créer leurs propres réseaux, la fourniture d’accompagnement et de formation à l’affirmation de soi pour les femmes et l’amélioration de l’accès des filles à une éducation de qualité en général.;