Près de 2000 individus, plus de 150 organismes et les trois partis d’opposition appuient la demande de l’Afeas pour une Journée nationale du travail invisible

10 avr 2024

Près de 2000 individus, plus de 150 organismes et les trois partis d’opposition appuient la demande de l’Afeas pour une Journée nationale du travail invisible

Montréal, le 2 avril 2024 – À l’occasion de la 24e Journée du travail invisible, l’Association féministe d’éducation et d’action sociale (Afeas) et le Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible* (CIAVTI) demandent au gouvernement de tout mettre en œuvre pour faire officiellement du premier mardi du mois d’avril la Journée nationale du travail invisible (JNTI). Près de 2000 personnes et plus de 150 organismes ont signé le Manifeste pour la valorisation du travail invisible remis à la ministre responsable de la Condition féminine le 27 mars dernier.

« Ce travail, majoritairement réalisé par des femmes, a une grande valeur, souligne Lise Courteau, présidente de l’Afeas. Il déleste le gouvernement d’un fardeau économique (à travers le travail des personnes proches aidantes notamment) et permet à d’autres – souvent des hommes – d’effectuer davantage d’heures de travail salarié (notamment grâce aux soins des enfants par les mères). Il est important de valoriser les personnes qui accomplissent le travail invisible en rendant leur travail « visible » ».

Les trois partis d’opposition joignent aujourd’hui leur voix à celles de l’Afeas, du CIAVTI et de leurs nombreux·ses allié·e·s pour demander la reconnaissance officielle de la JNTI d’ici sa prochaine édition en 2025. Il s’agit par ailleurs d’une action prévue à l’Article 3.2.5 de la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2022-2027.

Citations

« Le travail invisible a une valeur inestimable pour la société tout entière. En majeur partie accompli par des femmes, il est temps de lui apporter une reconnaissance et une visibilité afin qu’il soit de moins en moins invisible. C’est pourquoi, au Parti libéral du Québec, nous sommes fiers d’ajouter notre voix à la demande de création d’une Journée nationale du travail invisible. Nous le devons aux milliers de personnes qui travaillent dans l’ombre. »

Brigitte B. Garceau, Députée de Robert-Baldwin, Parti libéral du Québec, Porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine

« Le travail invisible n’a d’immatériel que le nom. Il ne tient qu’au gouvernement de réaliser sa Stratégie pour l’égalité; ce faisant, il fera un pas important pour rendre visible et valoriser ce travail essentiel à la bonne marche du monde et réalisé majoritairement par les femmes. »

Ruba Ghazal, Députée de Mercier, Québec solidaire, Porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de condition féminine

« Le travail invisible qu’effectuent les femmes de manière disproportionnée est essentiel au fonctionnement de notre société. Tous gagneraient à ce que le travail invisible reçoive une meilleure reconnaissance et que ce travail soit valorisé, c’est pourquoi la Journée du travail invisible, doit officiellement être mise en œuvre. »

Méganne Perry Melançon, porte-parole du Parti québécois

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*Le CIAVTI est composé de l’Afeas, des Agricultrices du Québec, du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (CIAFT), du Collectif des femmes immigrantes du Québec, de Famille point Québec, de la Jeune chambre de commerce des femmes du Québec, d’Oxfam Québec, de Proche aidance Québec, du Réseau d’action pour l’égalité des femmes immigrées et racisées du Québec (RAFIQ), du Réseau des tables régionales de groupes de femmes du Québec et du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

Pour demande d’entrevue ou informations complémentaires :

Éliane Legault-Roy, relationniste

Cell.: 514-692-4762
eliane@beteferoce.com