MONCTON (GNB) – Des fonds pour l’apprentissage expérientiel seront disponibles pour les étudiants de niveau postsecondaire cet automne dans le cadre d’un nouvel investissement de 18,4 millions de dollars dans le développement de la main-d’œuvre pour les jeunes du Nouveau-Brunswick.

Le ministre de l’Éducation postsecondaire, Roger Melanson, en a fait l’annonce, aujourd’hui, lors de rencontres organisées par le groupe de travail sur l’apprentissage expérientiel.

« Votre gouvernement soutient les étudiants qui sont à la recherche de possibilités en vue d’intégrer le marché du travail, a déclaré M. Melanson. Le financement pour l’apprentissage expérientiel permettra aux étudiants de tisser des liens avec les employeurs du Nouveau-Brunswick, d’acquérir de nouvelles compétences et de découvrir leur cheminement de carrière dans notre province. »

Le groupe de travail a été établi en 2017 pour permettre aux étudiants d’avoir accès plus facilement à une expérience de travail durant leurs études postsecondaires. Un investissement totalisant 15 millions de dollars sur trois années universitaires permettra de financer des bourses d’études pour les étudiants qui doivent suivre un stage obligatoire dans des domaines comme les soins infirmiers, l’éducation et la nutrition, allégeant ainsi le fardeau financier de certains étudiants. Une somme additionnelle de 3,4 millions de dollars servira à financer des possibilités éducatives expérientielles innovatrices élaborées par les facultés d’arts libéraux, des évaluations du marché du travail, ainsi que d’autres programmes demandés par le groupe de travail.

« De nombreux domaines d’études, comme les sciences humaines et les sciences sociales, ne correspondent pas directement à des possibilités de stages faciles à définir », a affirmé la directrice générale de l’Alliance étudiante du Nouveau-Brunswick, Emily Blue. « Ce fonds permettra aux étudiants de tirer profit de possibilités d’apprentissage expérientiel sur mesure qui leur permettront d’acquérir des compétences en lien avec leur domaine d’études ou leur champ d’intérêt universitaire. »

Le financement servira aussi à réduire les barrières auxquelles sont confrontés les étudiants qui recherchent une expérience de travail en dehors des programmes traditionnels d’éducation et de stages coopératifs. Par exemple, les étudiants pourraient demander des fonds pour obtenir un laissez-passer d’autobus qui leur permettrait de suivre un stage à l’autre bout de la ville ou d’acquérir l’équipement de sécurité nécessaire.

Le financement s’adressera aux groupes mal desservis, y compris les étudiants autochtones, les étudiants de première génération, et les étudiants de première et de deuxième année à l’université.

« Les fonds annoncés, aujourd’hui, par le gouvernement du Nouveau-Brunswick signifient pour nous un investissement d’une grande valeur », a dit le recteur et vice-chancelier par intérim de l’Université de Moncton, Jacques Paul Couturier. « Ils permettront aux universités de la province de se donner les outils nécessaires pour bonifier ou développer des possibilités d’apprentissage expérientiel pour leurs étudiantes et étudiants. Ce geste nous permet de constater que le gouvernement provincial saisit l’effet positif que l’apprentissage expérientiel peut avoir sur l’expérience étudiante. »

De plus amples renseignements sur le Programme d’apprentissage pour les jeunes du Nouveau-Brunswick sont disponibles en ligne. Les formulaires de demande et les détails sur les bourses et le financement à l’intention des étudiants seront disponibles plus tard au cours de l’été.