Appui de la motion demandant d’élargir la portée de la Loi sur l’accès en emploi dans des organismes publics

Appui de la motion demandant d’élargir la portée de la Loi sur l’accès en emploi dans des organismes publics

MONTRÉAL, le 20 août 2012 /CNW Telbec/ - À l'occasion du dépôt, par l'Opposition officielle, de la motion demandant d'élargir la portée de la Loi sur l'accès en emploi dans des organismes publics (L.R.Q., c.A-2.01), Action travail des femmes, la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI), le Réseau d'action pour l'égalité des femmes immigrées et racisées (RAFIQ), le Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT), la Table des groupes de femmes de Montréal (TGFM), le Centre d'Encadrement pour Jeunes Femmes Immigrantes (CEJFI) saluent et appuient cette initiative.
 
Aux vus des résultats de l'enquête menée par la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec qui fait état de la prévalence des discriminations à l'embauche subie par les minorités racisées dans le grand Montréal et, considérant les nombreux financements obtenus par la Ville auprès du Ministère de l'immigration et des communautés culturelles du Québec, nous soulignons la nécessité que le Conseil municipal assume une approche proactive en vu de garantir une représentation juste de la diversité montréalaise.
 
Rappelons que la Ville de Montréal est un employeur public important au Québec en matière d'emplois non traditionnels pour les femmes, un élargissement de la portée de la Loi sur l'accès à l'égalité ainsi que la Loi sur les cités et villes, relativement aux contrats octroyés par la Ville aux entreprises privées ainsi qu'aux OSBL, étendrait  grandement la présence des femmes dans ces secteurs d'emplois ou elles représentent moins de 30 % de la main d'œuvre.
 
Un renforcement de la Loi sur l'accès à l'égalité aurait un impact positif non seulement pour les personnes des minorités visibles et les femmes mais pour l'ensemble des groupes visés par les PAÉE, notamment les personnes handicapées et les Autochtones.
 
Les organismes signataires demandent à l'ensemble des élus de considérer sérieusement l'adoption de cette motion afin que Montréal puisse se doter d'un encadrement législatif efficient pour une plus grande inclusion des groupes traditionnellement discriminés. Il s'agirait d'un pas de plus dans l'engagement de la ville de Montréal, Cité interculturelle, de développer un modèle de gouvernance favorisant l'intégration au niveau municipal par la promotion de politiques et de pratiques inclusives.