Évaluer une compétence peut-il se limiter à chiffrer des niveaux d'acquis, quels qu'ils soient ?

Évaluer une compétence peut-il se limiter à chiffrer des niveaux d'acquis, quels qu'ils soient ?

Séminaire ouvert de la Chaire UNESCO de développement curriculaire (CUDC)

Le vendredi 8 avril 2011, de 13h à 16h, au local au local PK-5115, Pavillon Président Kennedy, Université du Québec à Montréal, 201, Avenue du Président Kennedy, Montréal / Métro Places-des-Arts.

Conférenciers :

  • Louise Bélair, Ph. D., professeure au Département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec à Trois-Rivières, Trois-Rivières, Québec.
  • Philippe Jonnaert, Ph. D., professeur au Département de mathématiques de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et titulaire de la Chaire UNESCO de développement curriculaire (CUDC), Montréal, Québec.
  • Athanase Simbagoye, Professeur à la Faculté des sciences de l'éducation, Université Laurentienne, Sudbury, Ontario

Modératrice:

  • Rosette Defise, membre-chercheure associée de la Chaire UNESCO de développement curriculaire (CUDC), Montréal, Québec.

Objectif du séminaire :
Susciter une réflexion sur l'évaluation d'une compétence et permettre aux participants d'envisager la pluralité des dimensions d'une compétence et donc aussi la diversité des formes possibles de l'évaluation de cet objet

Résumé :
    Une compétence peut être considérée comme un miroir aux alouettes ou une fumisterie de pédagogue. Elle n'en est pas moins une composante essentielle de nombreux programmes de formation de par le monde. La complexité de cet objet étrange réside tout autant dans son caractère multidimensionnel que dans sa grande mobilité. Du début du traitement d'une situation jusqu'à son accomplissement, une compétence, telle un caméléon, prend mille et une formes. Elle ne se stabilise qu'à un seul moment : lorsque l'acteur en situation constate qu'il en a réussi le traitement à la satisfaction de tous. Mais aussitôt qu'il voudra l'adapter à une autre situation, même semblable à la première, il la transformera et la modulera. La compétence que cet acteur croyait devenue stable se remodèlera jusqu'à ce que cette nouvelle situation soit traitée.
     Alors comment évaluer un tel objet ? Comment arriver à l'appréhender ? Bien plus, est-il possible de l'évaluer avec nos approches classiques de l'évaluation ?
     Les deux orateurs partageront, dans un débat avec l'auditoire leurs expériences à propos de la modélisation de cet objet particulier et de son évaluation.

Chronogramme du séminaire :

  • Deux exposés suivis d'un débat co-animé par les deux orateurs et régulé par une modératrice :
  • 13h00-13h30: Modéliser une compétence ;
  • 13h30-13h45: questions de clarification sur exposé 1 ;
  • 13h45-14h15: .Évaluer une compétence ;
  • 14h15-14h30: questions de clarification sur exposé 2 ;
  • 14h30-14h45: pause-santé ;
  • 14h45-15h30/45: débat co-animé.

Les séminaires de la CUDC prennent la forme d'un exposé de 45 minutes, suivi d'un débat avec les participant(e)s. Les places sont limitées. Il est important de confirmer sa participation auprès de madame Lominy en transmettant un courriel à l'adresse suivante : lominy.lorraine-gabrielle@uqam.ca.

[Source : http://www.cudc.uqam.ca/nouvelles.php?cc=1]