Scientifiques vulgarisateurs : du chemin à faire

Scientifiques vulgarisateurs : du chemin à faire

Un billet de Pascal Lapointe sur le site de l'Agence Science Presse, présente quelques résultats d'une analyse de Bruno Lamolet, Trente astuces pour une présentation dynamique : Congrès de l’Acfas 2010. Réalisée à l'initiative de l’Association des communicateurs scientifiques (ACS) et de l’Acfas, cette étude se penche sur les compétences de vulgarisation des scientifiques.  (l’étude n’est pas encore en ligne).

Extrait du billet :

On n’étonne plus en disant que les scientifiques sont rarement de bons vulgarisateurs. Mais parfois, le constat est tout de même cruel : « quel que soit le domaine scientifique, près d’un conférencier sur deux ne cherche pas à intéresser l’auditoire ».

Ce constat-ci provient d’une analyse de 704 présentations faites lors du dernier congrès de l’Acfas (Association francophone pour le savoir), en mai dernier.

Je souligne : l’étude ne reproche pas aux scientifiques de ne pas savoir parler aux médias. Elle ne va même pas jusqu’à dire qu’ils pourraient mieux vulgariser pour le grand public. La barre est encore plus bas : « ne cherche pas à intéresser l’auditoire à son sujet ». Sachant que cet auditoire n’était composé que d’autres chercheurs ou étudiants...

Les observateurs qui ont assisté à ces 704 présentations avaient une liste de 30 items à cocher ou non, et certains sont mieux ressortis du lot :

  • par exemple, « ne pas lire ses notes tout au long de l’exposé » semble un « talent » mieux assimilé en sciences qu’en sciences humaines;
  • et les gens du secteur de l’éducation (échantillon: 89) ont les conférences « les mieux conçues ».

Mais dans l’ensemble, un grand nombre de conférenciers auraient pu, s’il s’était agi d’un examen, ne pas obtenir la note de passage.

[...]

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Voir aussi :

Acfas: Prendre le pouls des communicateurs