Les libéraux sont au travail pour mettre l’éducation permanente à portée de tous les Canadiens

Les libéraux sont au travail pour mettre l’éducation permanente à portée de tous les Canadiens

Communiqué

OTTAWA – Les libéraux continuent cette semaine de travailler d’arrache-pied sur la colline du Parlement, en commençant par la tenue d’une table ronde sur l’éducation permanente qui permettra de cerner les lacunes en matière d’éducation qui ne font que s’élargir sous le gouvernement Harper.

« L’éducation préscolaire et les services de garde d’enfants, la levée du plafond budgétaire restreignant l’éducation des Autochtones, les investissements dans les collèges et les universités, le retard à combler en matière d’alphabétisation, la formation linguistique et le perfectionnement des compétences – il nous faut renforcer ce réseau de programmes sociaux pour reconstruire notre économie et nous préparer pour l’avenir », a déclaré le chef libéral, Michael Ignatieff.

L’activité d’aujourd’hui sera animée par le porte-parole libéral responsable des ressources humaines et du développement des compétences, Michael Savage, le député Ken Dryden, et le sénateur Wilfred Moore. Elle permettra de rassembler les Canadiens oeuvrant dans l’éducation des Premières Nations, l’enseignement, le travail, l’alphabétisation, ainsi que des représentants des étudiants et des établissements d’enseignement supérieur.

« Décimer le financement du Conseil canadien sur l’apprentissage à un moment critique du rétablissement économique de notre pays constitue le dernier exemple de la manière dont le gouvernement Harper met en danger la prospérité future de notre pays en ignorant l’importance de l’acquisition continue du savoir », a déclaré M. Savage.

La séance durera toute la journée. Elle se concentrera sur les rapports existant entre les différents stades de l’acquisition continue du savoir et s’attachera tout particulièrement à l’éducation supérieure.

« Le Canada prend du retard par rapport au reste du monde dans des domaines critiques pour notre compétitivité tels que l’innovation, la créativité, le développement des compétences et l’éducation de base, a ajouté M. Savage. Près de la moitié de tous les Canadiens ont encore de faibles aptitudes en lecture et en écriture : c’est une proportion extrêmement élevée pour un pays aussi prospère que le nôtre. »

« En collaboration avec les provinces, le gouvernement fédéral a un rôle à jouer pour faire de notre système d’éducation et d’éducation préscolaire le meilleur système du monde », a conclu M. Savage.

Fiche d’information sur l’éducation permanente

Les services de garde d’enfants

  • En 2007, on comptait 837 923 places dans des services de garde réglementés au Canada, soit une augmentation de 26 661 places par rapport à 2006. En comparaison, entre 2004 et 2006, l’accroissement du nombre de places dans des services de garde réglementés avait augmenté en moyenne de 32 668 par année, et de 50 831 par année entre 2001 et 2004.
  • Selon une étude internationale de l’UNICEF publiée en 2008, l’offre canadienne en services d’éducation préscolaire et de garde d’enfants se classait au dernier rang parmi 25 pays industrialisés.

Alphabétisme

Selon ABC Canada Fondation pour l’alphabétisation :

  • Quatre Canadiens adultes sur 10, entre 16 et 65 ans, soit neuf millions de personnes, ont de la difficulté à lire et à écrire, c’est-à-dire qu’ils tombent sous le niveau 3 de l’échelle de compréhension des textes suivis. 60 % des nouveaux Canadiens ont de la difficulté à lire et à écrire.
  • Moins de 10 % des Canadiens qui pourraient profiter de programmes de perfectionnement en lecture et en écriture, s’inscrivent effectivement à de tels programmes. Selon les recherches, les inscriptions sont freinées par des obstacles comme l’emploi, des problèmes financiers, le manque de services de garde d’enfants et les transports.

Les Premières Nations et l’éducation

  • Une étude réalisée en Colombie-Britannique en 2006 révélait que 39 % des enfants autochtones accusaient un retard du développement tel qu’ils étaient considérés comme « non prêts » pour l’école. Cette proportion tombait à 25 % chez les enfants non autochtones.
  • Selon le recensement de 2006, 40 % des jeunes adultes autochtones de 20 à 24 ans n’avaient pas terminé leurs études secondaires, contre 13 % chez les jeunes adultes non autochtones.
  • On estimait qu’en 2006, 41 % des Autochtones de 25 à 64 ans avaient obtenu un certificat ou un diplôme d’études supérieures, alors que chez les non-Autochtones, cette proportion était de 56 %.

Éducation supérieure

  • Bien que le Canada jouisse du plus haut taux d’accès aux études supérieures de tous les pays de l’OCDE, le taux de fréquentation des établissements d’enseignement supérieur a chuté de 71 à 57 % entre 1997 et 2006.
  • Les Canadiens aisés sont deux fois plus susceptibles d’aller à l’université que les Canadiens pauvres.
[Source : http://www.liberal.ca/fr/newsroom/media-releases/17460_les-liberaux-sont-au-travail-pour-mettre-leducation-permanente-a-portee-de-tous-les-canadiens]