L’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) décerne huit bourses d’appui à la recherche de terrain à des jeunes chercheurs francophones de talent

L’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) décerne huit bourses d’appui à la recherche de terrain à des jeunes chercheurs francophones de talent

Communiqué

OTTAWA, le 7 décembre 2009 — L’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) remet cette semaine ses Bourses d’appui à la recherche de terrain sur les francophones en situation minoritaire au Canada. D’une valeur individuelle de 7 500 $, la bourse permettra, pour la session 2009-2010, à huit chercheurs de mener des études dont la thèse de maîtrise ou de doctorat se porte directement sur les communautés francophones en situation minoritaire au Canada. Les huit récipiendaires étudient à l’Université de Moncton, à l’Université d’Ottawa et au Collège universitaire Glendon de l’Université York. Leurs projets de recherche relèvent de disciplines aussi variées que l’éducation, la science politique, la sociologie, l’histoire ou la littérature.

Les récipiendaires 2009-2010 sont :

  • Julie Bérubé, candidate au doctorat en sciences du langage, Université de Moncton
  • Marie-Laure Tending, candidate au doctorat en études françaises, Université de Moncton
  • Michael Poplyansky, candidat au doctorat en histoire, Collège universitaire Glendon
  • Hélène Leone, candidate au doctorat en éducation et études canadiennes, Université d’Ottawa
  • Karine Turner, candidate à la maîtrise en sociologie, Université d’Ottawa
  • Andréanne Gélinas-Proulx, candidate à la maîtrise en administration éducationnelle, Université d’Ottawa
  • Isabelle Gagnon-Arpin, candidate à la maîtrise en sciences d’épidémiologie, Université d’Ottawa
  • Émilie Gravel, candidate à la maîtrise en psychologie expérimentale, Université d’Ottawa

L’AUFC se réjouit du taux élevé de participation au concours et de la diversité des candidatures reçues, preuve qu’il existe un réel intérêt, tant au niveau des études de maîtrise qu’au niveau du doctorat. Cette année encore, près des deux tiers des candidats étaient inscrits en deuxième cycle ce qui confirme que les bourses répondent à un besoin concret et appuient directement les jeunes chercheurs dans leur recherche.


Les bourses doivent leur création à la volonté de l’AUFC de promouvoir la recherche de terrain auprès de jeunes chercheurs de talent en langue française, et ce, dans les communautés francophones en situation minoritaire au Canada. Elles font partie des actions menées par l’association visant à assurer la vitalité des communautés par la promotion d’études pertinentes pour celles-ci et à favoriser la relève en matière de recherche. Financées à ce jour par des fonds provenant du volet jeunesse de Patrimoine canadien, la question se pose cependant de la pérennité de ces bourses puisque les fonds du volet jeunesse se terminent malheureusement en cours d’année 2010.

[Source : http://www.aufc.ca/98-nouvelles/.html]