43e congrès provincial de l’Afeas - Conjoints de fait et euthanasie : les femmes ont pris position

43e congrès provincial de l’Afeas - Conjoints de fait et euthanasie : les femmes ont pris position

43e congrès provincial de l’Afeas
Conjoints de fait et euthanasie : les femmes ont pris position

Chicoutimi, lundi 24 août 2009 – Le 43e congrès de l’Afeas qui s’est terminé aujourd’hui à l’Hôtel Le Montagnais de Chicoutimi a mené à plusieurs prises de position importantes. Les 400 congressistes ont débattu de questions sensibles au cœur des préoccupations des femmes. Conjoints de fait, euthanasie, liberté de religion vs égalité hommes-femmes, sexisme dans la publicité, législation sur les ingrédients potentiellement nocifs contenus dans les produits ménagers ou les cosmétiques et amélioration des services de première ligne en CLSC sont autant de sujets qui ont été abordés durant les trois jours du congrès, coprésidé par mesdames Karina Fortin, copropriétaire d’Usinage B.T. – L’Art de fer, à Hébertville-Station, et Diane Tremblay, propriétaire et chef cuisinier au Restaurant Le Privilège, à Chicoutimi. Prenant la parole lors des cérémonies d’ouverture, madame Christiane Pelchat, présidente du Conseil du statut de la femme, a soulevé l’importance de poursuivre le travail pour l’égalité entre les femmes et les hommes et de maintenir une Afeas forte et engagée.

Le verdict

Le panel sur les conjoints de fait a fait apparaître plusieurs points de vue, mais une conclusion en sort : les conjoints de fait sont invités à établir un contrat de vie commune afin de régler d’avance, notamment, le partage des biens au moment d’une éventuelle rupture. Les membres ont lancé un appel à l’Afeas pour qu’elle relance ce débat, le plus important depuis les 15 dernières années en droit de la famille.

Quant à l’euthanasie, les membres demandent qu’un médecin ait le droit de mettre fin aux jours d'une personne qui en a préalablement exprimé le désir de façon libre et éclairée, si elle est en perte d'autonomie ou souffre d'une maladie incurable, invalidante ou qu'elle éprouve des douleurs physiques ou mentales aiguës sans perspective de soulagement.

La nouvelle présidence provinciale


Après un hommage touchant à la présidente provinciale sortante, madame Mariette Gilbert, les déléguées ont élu la nouvelle présidente provinciale de l’Afeas, Mme Denise Thibeault. « Auprès des gouvernements, l’Afeas jouit d’une très bonne réputation. Elle a permis de nombreuses avancées pour les femmes et les familles du Québec. Maintenant, notre défi c’est que les femmes connaissent les dossiers d’actualité défendus par l’Afeas et comprennent qu’il revient à chacune d’entre nous de se mobiliser pour obtenir que nos conditions de vie continuent à s’améliorer. »

Des prix pour reconnaître le travail des membres

Cette rencontre annuelle a par ailleurs été l’occasion de remettre le prix Azilda-Marchand à l’Afeas Rock-Forest pour son projet « Aide aux enfants d’un orphelinat du Malawi ». Le prix Activités Femmes d’ici a été remis à l’Afeas St-Hubert pour le Brunch du 8 mars et à l’Afeas régionale Bas-St-Laurent-Gaspésie pour « Place aux femmes », dans le cadre de la Journée internationale de la femme.

Un travail à l’année, ici comme ailleurs


Le projet rassembleur 2009-2010 est La violence, ça nous regarde. Au cours de l’année, l’Afeas offrira des formations à ses membres sur la violence pour leur permettre de mieux la détecter et leur fournir des outils pour agir efficacement auprès des victimes.

L’Afeas, en partenariat avec Oxfam-Québec, soutient également un projet de récupération par des femmes de Cotonou, au Bénin. Ce projet veut favoriser l’autonomie financière des travailleuses, tout en donnant à ces femmes entrepreneures une éducation de base et une formation en gestion de micro-entreprise. Un montant de 5 000 $, réuni grâce à la générosité des membres, a été remis à monsieur Marquis Giguère, directeur des campagnes de financement pour Oxfam-Québec.

À propos de l’Afeas


Fondée en 1966, l'Afeas (Association féminine d’éducation et d’action sociale) regroupe 12 000 Québécoises intéressées à la promotion des femmes et à l'amélioration de leurs conditions de vie dans la société. Par l'éducation, elle vise à initier une réflexion individuelle et collective, tout en provoquant un choc des idées sur les droits et les responsabilités des femmes. Incitant ses membres à réaliser des actions concrètes dans leur milieu en vue d'un changement social, l’Afeas défend les intérêts des femmes auprès des instances décisionnelles. www.afeas.qc.ca.

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Source : Afeas - www.afeas.qc.ca