Encourager l’épargne afin de contribuer à la promotion de l’apprentissage des adultes auprès des Canadiens à faible revenu

Encourager l’épargne afin de contribuer à la promotion de l’apprentissage des adultes auprès des Canadiens à faible revenu

Communiqué

Le nouveau rapport que publie [...] la Société de recherche sociale appliquée (SRSA) offre de nouveaux résultats sur les effets du projet $avoir en banque. La SRSA mène ce projet de démonstration national afin de mettre à l’essai l’efficacité des comptes individuels de développement (CID) en tant qu’instruments susceptibles de promouvoir l’apprentissage des adultes et le démarrage d’une petite entreprise auprès des Canadiens à faible revenu.

La SRSA a tenté de déterminer si les crédits jumelés, associés à une formation en gestion financière, inciteront les Canadiens à faible revenu à épargner sur des comptes individuels de développement qui peuvent être utilisés pour investir dans l’amélioration de leur instruction et de leurs compétences. Le rapport couvre l’expérience des participants au cours de leurs 40 premiers mois de participation au projet et fournit des résultats intermédiaires montrant de quelle façon la participation à $avoir en banque a influé sur les activités des participants en matière de budget et d’épargne ainsi que sur leur inscription à des programmes d’études ou à des cours.

Le rapport révèle que $avoir en banque a eu un effet positif sur l’apprentissage des adultes : « Nous constatons que $avoir en banque a encouragé les participants à s’inscrire à davantage de programmes d’études, de cours et de formation, dans des proportions supérieures à ce qui aurait été observé sans le projet », a déclaré Norm Leckie, gestionnaire de projet de la SRSA. L’un des meilleurs résultats enregistrés était celui concernant l’inscription à des programmes d’études débouchant sur un certificat ou un diplôme : les crédits jumelés et la formation en gestion financière ont fait augmenter la participation à ce type de programmes d’environ 22 pour cent.

La présence d’un groupe témoin composé de participants qui n’ont pas bénéficié des crédits et des autres services distingue $avoir en banque de la plupart des autres programmes de CID mis en œuvre précédemment au Canada et aux États-Unis et permet aux chercheurs d’observer ce qui se serait passé en l’absence de $avoir en banque. Par exemple, environ 80 pour cent des membres du groupe témoin, qui n’ont pas reçu d’incitatifs de $avoir en banque, se sont inscrits néanmoins à un certain type de programme d’études ou de formation au cours des 40 premiers mois du projet. La différence liée à $avoir en banque doit être mesurée à l’aune de ce contrefactuel sur lequel s’appuie la comparaison. Si l’on utilise le taux d’inscription observé avant la mise en œuvre du projet, il serait impossible d’obtenir une estimation exacte du rôle joué par $avoir en banque. « L’assignation aléatoire et la rigueur de la méthodologie ont permis de distinguer les impacts réels du programme de ce qui se produit simplement en raison de l’évolution des individus ou de l’expérience qu’ils acquièrent », a déclaré Jean-Pierre Voyer, président de la SRSA.

$avoir en banque, le projet de ce type le plus important du monde, a été lancé en 2000 en partenariat avec Social and Enterprise Development Innovations (SEDI), 10 organismes à but non lucratif de collectivités canadiennes et des institutions financières, et ce grâce au financement de Ressources humaines et Développement des compétences Canada. Pour évaluer le projet, le Ministère a retenu la SRSA, un organisme à but non lucratif se spécialisant dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de projets de démonstration à grande échelle et à long terme afin de mettre à l’essai des politiques et programmes sociaux novateurs.

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> Renseignements sur $avoir en banque