Rapport du Groupe de travail sur la mobilisation des connaissances de l'UQÀM

Rapport du Groupe de travail sur la mobilisation des connaissances de l'UQÀM

Ce rapport est une publication du Groupe de travail sur la mobilisation des connaissances, mis sur pied par le vice-recteur à la Recherche et à la création, Guy Berthiaume et présidé par Monique Brodeur, vice-doyenne à la recherche de la Faculté des sciences de l'éducation.

Le mandat du Groupe était d'examiner les meilleures pratiques des universités canadiennes dans le domaine des partenariats et de proposer des mécanismes de soutien à la mission de services aux collectivités.

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> Accéder à l'article de Claude Gauvreau  (Journal L'UQAM, vol. XXXV, no 11. - p8 (9 février 2009))

Extrait de l'article de Claude Gauvreau

Miser sur l'expertise du Service aux collectivités

«Il est souhaitable que la mission de services aux collectivités de l'UQAM et sa politique afférente s'inscrivent désormais dans une perspective de mobilisation des connaissances.» Cette recommandation est au centre du rapport du Groupe de travail sur la mobilisation des connaissances, mis sur pied récemment par le vice-recteur à la Recherche et à la création, Guy Berthiaume. Présidé par Monique Brodeur, vice-doyenne à la recherche de la Faculté des sciences de l'éducation, le groupe avait pour mandat d'examiner les meilleures pratiques des universités canadiennes dans le domaine des partenariats et de proposer des mécanismes de soutien à la mission de services aux collectivités.

«L'UQAM a toujours été un leader en matière de services aux collectivités, lance Jean-Marc Fontan, professeur au Département de sociologie et membre du groupe de travail. Grâce à la création d'un service voué à cette fonction, en 1981, l'Université a permis aux syndicats, aux organismes communautaires et aux groupes de femmes d'avoir enfin accès au savoir universitaire. Au fil des ans, toutefois, plusieurs chercheurs ont développé des partenariats dans d'autres secteurs, lesquels méritent d'être reconnus et mieux soutenus.»

Au Canada, de nouvelles initiatives ont aussi vu le jour ces dernières années, comme le programme Impact sur le savoir du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et les Alliances de recherche universités-communautés (ARUC). Plusieurs universités ont entrepris par ailleurs une réflexion sur leur rôle en matière de transfert des connaissances, laquelle a conduit au concept de mobilisation des connaissances.

Implication en amont

«La mobilisation des connaissances suppose que les universités n'ont pas le monopole du savoir et que les chercheurs doivent partager leur expertise avec celle d'autres acteurs sociaux», souligne Jean-Marc Fontan. Citant l'Association des universités et collèges du Canada, le Groupe de travail rappelle que les universités créent et mobilisent le savoir en collaboration avec les gouvernements, les collectivités, les organismes sans but lucratif, les entreprises publiques et privées, et des partenaires étrangers. Le savoir ainsi généré peut être diffusé auprès de la population de multiples façons - publications, consultations d'experts, activités communautaires et de développement socioéconomique, contribution à l'élaboration de politiques publiques - les services aux collectivités étant un moyen parmi d'autres, explique Monique Brodeur.

Contrairement au transfert des connaissances qui intervient généralement à la fin du processus de recherche, la mobilisation, elle, se situe en amont, poursuit Jean-Marc Fontan. «Elle fait appel à l'implication des partenaires dès le moment où se définissent les enjeux et problématiques de recherche.»

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