Apprentissage des adultes : il y a urgence en la demeure, selon Statistique Canada
Un rapport publié vendredi le 12 octobre par Statistique Canada sonne l'alarme : il est urgent d'aborder la question de l'apprentissage des adultes. À mesure que diminue la proportion de jeunes qui entrent sur le marché du travail, la compétitivité du pays sera tributaire de la capacité de sa population vieillissante à maintenir ses compétences à niveau en prenant part à des activités d'éducation et de formation des adultes.
Or, l'étude indique que le Canada ne brille pas comme société du savoir. On y observe plutôt un recul de l'éducation et de la formation des adultes chez les personnes au chômage ou inactives, phénomène qui coincide avec la forte baisse de l'aide financière directe du gouvernement entre 1994 et 2003.
Les personnes les plus vulnérables sont les moins susceptibles de suivre une formation; selon les auteurs de l'étude «les Canadiens qui étaient les moins susceptibles de participer à des activités d'apprentissage des adultes avaient de faibles niveaux de compétences en littératie, provenaient de milieux socioéconomiques défavorisés, étaient plus âgés et moins scolarisés et étaient des femmes ou des immigrants. Dans bien des cas, ces personnes appartenaient à plus d'un groupe à la fois, ce qui exacerbait les différences.»
Cette tendance pourrait être attenuée par des politiques en matière d'éducation des adultes. Les auteurs de l'étude soulignent que, d'un pays à l'autre, les tendances de participation varient notamment en fonction de l'aide offerte. En Norvège, par exemple, une personne ayant une faible niveau de compétences en littératie a deux fois plus de chances de recevoir une aide de l'État pour se former qu'au Canada. Par ailleurs, l'aide publique destinée aux personnes ayant de faibles compétences en littératie est moins fréquente au Canada qu'aux États-Unis.
Or, l'étude indique que le Canada ne brille pas comme société du savoir. On y observe plutôt un recul de l'éducation et de la formation des adultes chez les personnes au chômage ou inactives, phénomène qui coincide avec la forte baisse de l'aide financière directe du gouvernement entre 1994 et 2003.
Les personnes les plus vulnérables sont les moins susceptibles de suivre une formation; selon les auteurs de l'étude «les Canadiens qui étaient les moins susceptibles de participer à des activités d'apprentissage des adultes avaient de faibles niveaux de compétences en littératie, provenaient de milieux socioéconomiques défavorisés, étaient plus âgés et moins scolarisés et étaient des femmes ou des immigrants. Dans bien des cas, ces personnes appartenaient à plus d'un groupe à la fois, ce qui exacerbait les différences.»
Cette tendance pourrait être attenuée par des politiques en matière d'éducation des adultes. Les auteurs de l'étude soulignent que, d'un pays à l'autre, les tendances de participation varient notamment en fonction de l'aide offerte. En Norvège, par exemple, une personne ayant une faible niveau de compétences en littératie a deux fois plus de chances de recevoir une aide de l'État pour se former qu'au Canada. Par ailleurs, l'aide publique destinée aux personnes ayant de faibles compétences en littératie est moins fréquente au Canada qu'aux États-Unis.
Liens connexes
- Le communiqué de Statistique Canada
- Le résumé du rapport
- Le texte complet du rapport «Apprentissage par les adultes au Canada : une perspective
comparative : résultats de l'Enquête sur la littératie et les
compétences des adultes», disponible gratuitement en ligne au format PDF.